Un oppidum, « agglomération généralement fortifiée ». [Définition "Oppidum"] Il bénéficie presque toujours de défenses naturelles liées à son implantation sur des lieux d'accès difficile : soit en position de surplomb (tels que des éperons barrés, des collines ou des plateaux) ; soit dans un contexte d'isolement hydrographique (tel que des îles, des presqu'îles, des caps, des méandres de fleuves, ou encore des marais).
Il s'agit d'un lieu habité de façon permanente qui remplit des fonctions économiques, politiques et parfois religieuses.
Les oppida celtiques connaissent un âge d'or lors des IIe et Ier siècle av. J.-C., au cours de ce que l'on nomme la Civilisation des oppida. Après la conquête romaine, une bonne partie des oppida sont abandonnés tandis que d'autres continuent leur développement pour donner naissance à plusieurs grandes villes actuelles telles que Bourges (Avaricum) ou Besançon (Vesontio). Durant le Haut Moyen Âge, certains sont également réoccupés à l'image de l'oppidum de Saint-Blaise et peuvent servir de lieu de refuge temporaire en cas de conflit comme ce fut le cas de Meroliacense (Chastel-Marlhac).
(*) Un "cippe" est une stèle en pierre de forme carrée ou ronde, portant une inscription.
Ce peut être :
- Un monument funéraire sous la forme d'un pilier bas qui signalait l'emplacement d'une tombe et portait une inscription funéraire. les Étrusques marquaient également le genre du défunt par une forme particulière (en forme de bouchon ou d'oignon pour les hommes, en forme de cylindre pour les femmes dans la nécropole du Crucifix du Tuf d'Orvieto.)
- Une borne indicatrice du tracé. Par ex. d'un aqueduc romain, portant le nom de l'auteur de l'ouvrage, ainsi que d'autres indications ; ou encore délimitant une propriété.